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Les ânes
Divers
Festival de Beni Ammar- Moulay Driss Zerhoune: Les ânes et la Culture marocaine sont à l’honneur
Du 5 au 7 juillet 2013
Le premier week-end de juillet, dans la
jolie bourgade de Moulay Driss Zerhoune, se tiendra la 11e
édition d’un Festival qui a désormais conquis ses lettres de
noblesse et dont on parle bien loin alentours, en Europe,
dans les pays d’Afrique, du Golfe arabique, et dans tout le
Royaume du Maroc, bien entendu.
Au Maroc, le cheval est un attribut royal
Mais comment du cheval peut-on en arriver à l’âne sans démériter, vous demanderez-vous ? L’histoire est pourtant bien simple : au Maroc, au moins autant qu’ailleurs, les réunions hippiques s’adressent à un public select ou sont célébrées dans des cercles privés, souvent l’apanage de princes et princesses. Impénétrable. D’où cette soif d’aventure, de liberté qui nous a pris, à la recherche d’une réalité qui touche le commun des mortels au Maroc.
L’âne : ami d’enfance et compagnon de misère
Nous avons donc choisi d’emprunter des chemins bien sinueux, de la Ville Impériale de Meknès et sa riche région agricole (fleuron du programme de développement agraire « Maroc Vert » entrepris par les autorités marocaines) pour aboutir sur la crête du cirque montagneux des ruines romaines de Volubilis, plus en amont de ce Haut lieu de pèlerinage qu’est le « darih » (Mausolée) de Moulay Driss Zerhoune, puis plus loin encore vers l’intérieur des terres, aux pieds du hameau de Beni Ammar. Un petit village en déshérence ? Ce serait sans compter sur l’esprit d’initiative de ses habitants, et notamment de la famille Belemou à qui l’on doit ce si sympathique et désormais tant médiatisé « Festival des ânes de Beni Ammar » !!!
Les cousins Belemou : un docteur et un poète-journaliste
Tous deux se prénomment Mohammed, tous
deux sont impliqués à « mille pour cent » dans
l’organisation du Festival des ânes. Pas facile donc de
distinguer Mohammed Belemou de Mohammed Belemou, si ce n’est
que l’un est médecin et l’autre journaliste. Mais ils ont
tous deux cette faculté de transmettre une formidable
énergie positive en faveur du Festival de Beni Ammar. Mais
attention !!! Ne nous méprenons pas : nulle représentation
satyrique de l’âne n’y est tolérée, bien au contraire !!...
L’âne doit être respecté, soigné, protégé
Au programme du Festival, il y a des
joutes de toutes natures, des concours de morphologie, de
docilité et d’adresse, de vélocité : à chacun sa spécialité,
et les champions sont nombreux toutes catégories confondues
!
Des intellectuels du monde entier seront
présents
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