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En exclusivité pour les visiteurs de
notre site Horses of the World :
Markus Fuchs fait le
point sur ses prochains objectifs

KUALA LUMPUR, l’étape
bienfaisante
Etait-ce bien la peine
d’aller si loin pour ramener une quatrième
place dans une épreuve autre qu’un Grand
Prix? A voir le teint rayonnant de santé
et le moral tout neuf de Markus Fuchs, la
réponse est claire : Kuala Lumpur était
un tremplin nécessaire pour aborder une
fin de saison 2004 et un début de saison
2005 dans les meilleures conditions. Dans
sa chair et dans son esprit, le champion
du jumping international avait été durement
marqué, tant à Genève par cette méchante
blessure à l’aine qu’aux Jeux Olympiques
d’Athènes où les résultats ne furent pas
à la hauteur des attentes des supporters
suisses. Le séjour à Kuala Lumpur, Markus
l’avait d’ailleurs programmé de longue date,
afin d’honorer l’invitation des organisateurs
de ce CSI « cinq étoiles », mais aussi pour
y passer une dizaine de jours de vacances
en famille. C’est ainsi que Markus Fuchs
a rechargé ses accus pour aborder une fin
de saison dont il attend beaucoup.
Une place dans le Top-Ten
Après avoir été pendant
de nombreux mois en tête de la liste des
dix meilleurs cavaliers mondiaux, Markus
Fuchs a toujours sa place dans ce Top-Ten.
Qui oserait le lui contester, d’autant que
ce cavalier de grand talent est bien trop
jeune pour songer à la retraite ? Mais comme
pour tempérer l’enthousiasme de ses fans,
Markus Fuchs avertit quand même : « à
mon âge, mon corps a déjà pas mal encaissé
de coups, au fil des nombreuses heures de
vol !! Et tous ces petits « bobos » se réveillent
périodiquement et chacun à leur tour, ce
qui m’oblige à prendre un peu soin de moi
si je veux rester compétitif au meilleur
niveau. C’est pour cela que je vois régulièrement
un ostéopathe qui soigne déjà quelques-uns
de mes amis cavaliers. »
A la mi-octobre 2004, Markus Fuchs avait
non seulement perdu sa place de leader mondial,
mais encore on ne le trouvait plus qu’en
treizième position d’un classement qui voyait
Ludger Beerbaum détrôner Rodrigo Pessoa,
puis recaler Markus Ehning en cinquième
position juste derrière Meredith Michaels-Beerbaum.
Au total, quatre cavaliers allemands dans
les six premiers : c’est un exploit que
même de regrettables affaires de dopage:
n’arrivent pas à entacher.
Markus Fuchs ne le dit qu’à demi-mot, mais
il fera le maximum pour être partant à Genève
dans l’épreuve du Top-Ten. Et pour ce faire,
il a conscience que le tempo qu’il s’impose
va l’obliger à donner le meilleur de lui-même
tant dans l’organisation de son travail
quotidien avec les chevaux que sur les terrains
de concours. Ces étapes sont incontournables
s’il veut marquer de précieux points d’ici
au 9 décembre 2004, date où le CSI de Genève-Palexpo
débutera.
PROGRAMME INTENSIF ET
FIN DE SAISON 2004
A plus de 900 points
du « numéro un » Ludger Beerbaum, Markus
Fuchs devra s’employer au maximum pour prétendre
reprendre la place qui était la sienne en
décembre 2003. Mais à plus brève échéance,
il lui faudrait regagner une centaine de
points seulement sur des cavaliers comme
Otto Becker ou Michael Whitaker pour réintégrer
le Top-Ten. « Même si
- comme Markus Fuchs le remarque
dans un sourire expressif
- les autres ne vont pas m’attendre
sagement à la maison !! »
Voici donc le programme que Markus Fuchs
s’est fixé et qu’il tient à suivre jusqu’au
bout, sauf incident majeur:
PROGRAMME* CSI* MARKUS
FUCHS- OCT.-DEC- 2004
Show
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Place
|
Date
|
Leader-Horse
|
CHN
|
Wiesendangen
|
20+23-24/oct.
04
|
|
CSI***
|
Affalterbach
(GER)
|
29-31/ oct. 04
|
LA TOYA
|
CSI****
|
Wien (AUT)
|
5-8/ nov. 04
|
LA TOYA
|
CSI****
|
Bruxelles (BEL)
|
11-14/nov. 04
|
TINKA'S BOY
|
CSI****
|
Stuttgart (GER)
|
18-21/ nov. 04
|
|
CSI****
|
Paris-Versailles
(FRA)
|
26-28/ nov. 04
|
LA TOYA
+
Royal Charm
|
CSI*****
|
Belfast (IRL)
|
2-5/ dec. 04
|
LA TOYA
+
Royal Charm
|
CSI-W
|
Geneve
|
9-12/ dec. 04
|
TINKA'S BOY
|
CSI****
|
La Coruna (ESP)
|
17-19/ dec. 04
|
TINKA'S BOY
|
Tinka’s Boy, qui
n’a pu glaner les lauriers escomptés cet
été, n’a pourtant pas été éprouvé par son
déplacement malheureux aux Jeux Olympiques
d’Athènes. Mais vu que l’ « alezan volant
» a embrassé une nouvelle carrière d’étalon
reproducteur (d’où une préparation spéciale
au haras d’Avenches), Markus Fuchs ne souhaite
pas soumettre son meilleur cheval à un programme
de fin de saison trop soutenu. C’est ainsi
que Tinka’s Boy ne devrait participer
qu’aux CSI de Bruxelles (11-14 nov. 2004),
de Genève (9-12 déc. 2004) et de La Coruna
(17-19 déc. 2004).
La Toya quant à elle, jument très
douée que Markus Fuchs a toujours eu en
très haute estime, sera présente aux CSI
d’Affalterbach (29-31 oct. 2004), de Vienne
(5-8 nov. 2004), de Paris-Versailles (26-28
nov. 2004) et de Belfast (2-5 nov. 2004).
Granie et Royal Charmer seront
quant à eux engagés en alternance avec les
deux chevaux précités.
TINKA’S BOY, étalon reproducteur
dès 2005
Vendredi 15 octobre 2004,
vers 16 heures, Markus Fuchs et Tinka’s
Boy quittaient le Haras National d’Avenches
pour regagner leurs quartiers de Saint-Josefen,
près de Saint-Gall. Tinka’s Boy avait brièvement
séjourné dans la Broye pour que des tests
de fertilité et des prélèvements de sperme
soient pratiqués sous la responsabilité
du Dr. Dominik Burger. En effet, dès le
printemps 2005, des doses de sperme congelé
ou réfrigéré seront à la disposition des
éleveurs de demi-sang dans le monde entier.
Le prix d’une dose pour insémination artificielle
(3 paillettes) provenant de Tinka’s Boy
devrait être fixé prochainement à 1000 euros.
Markus Fuchs inaugure
son site internet
Markus Fuchs est fier
de nous annoncer que son propre site internet
sera « online » dès la fin du mois d’octobre
2004. « Mes sponsors me suggéraient régulièrement
d’ouvrir un site internet pour satisfaire
à la demande des passionnés de notre sport.
Ce sera chose faite dans une quinzaine de
jours. On pourra notamment y trouver un
programme détaillé, avec tous mes objectifs
à court et moyen terme ».
Les fans de Markus Fuchs pourront donc bientôt
bénéficier d’un link entre le site de leur
idole et Horses of the World.
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L’un des meilleurs cavaliers du jumping
international est un Suisse. Certes, ce
charmant pays de montagnes aux saveurs de
chocolat et de bons fromages avait déjà
donné de grands hommes de chevaux dans de
nombreuses disciplines hippiques, mais celui
dont nous allons parler maintenant est un
sacré……Numéro Un !!
En effet, Markus Fuchs, en tête du classement
FEI GANDINI depuis 2003, 47 ans, domicilié
à St. Josefen dans le Canton de St. Gall
où il a conservé les écuries familiales
pour y entraîner quelques-uns des meilleurs
chevaux de saut de la scène mondiale, nous
a reçu sur ses installations situées dans
un cadre bucolique, au bord de la rivière
Sitter.

Sur les photos ci-contre,
une vue d’ensemble
des installations de l’écurie Ahorn
et sur la
rivière qui les borde.

On s’attendait à rencontrer notre champion
quelque peu déconnecté de son travail quotidien
avec les chevaux, après la blessure subie
au dernier CSI de Genève qui l’empêche encore
de remonter à cheval. Mais non, il était
bien là à diriger l’entraînement de son
team de collaborateurs et de ses
chevaux, au milieu de son manège couvert,
tout en longeant lui-même un cheval plein
de fougue. Il nous fallait donc être patient
avant d’approcher Markus Fuchs :
« encore dix minutes !! » nous avait-il
lancé. Mais Markus Fuchs est un homme précis,
méthodique, un vrai manager de sa propre
carrière et de son équipe de professionnels
du cheval.- ce n’est pas pour rien que le
prestigieux TEAM SONY ERICSSON vient de
le choisir comme capitaine d’une équipe
cosmopolite formée par des grands du jumping
international.- nous n’avons pas eu à attendre
davantage : l’homme était maintenant à portée
de micro.

Markus Fuchs dirige son
équipe en donnant l’exemple et participe
à toutes les tâches de l’entraînement. Sur
cette photo, il ramène l’un de ses chevaux
de l’economic-training qu’il utilise fréquemment
après le travail quotidien.
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Horses of the World
: Comment recrutez-vous vos chevaux en général
?
-Markus Fuchs : Surtout
sur indications d’amis ou de courtiers qui
me donnent des renseignements précis sur
des chevaux intéressants. En fait, je m’appuie
sur des personnes de confiance avant d’entreprendre
de longs voyages pour voir un cheval, en
Hollande ou au Nord de l’ Allemagne, par
exemple.
-Vous achetez plutôt
de jeunes chevaux que vous formez vous-même,
ou préférez-vous des chevaux confirmés en
compétition ?
-Pendant de nombreuses
années, j’ai acheté dans ces deux catégories
que vous citez. Mais aujourd’hui, j’ai la
chance d’avoir une situation des plus agréables,
avec d’excellents propriétaires comme Madame
Liebherr et Monsieur Juri qui sont depuis
plusieurs années avec moi et qui mettent
volontiers à disposition des sommes importantes
pour l’achat d’un cheval de haut niveau.
Bien sûr, cela me facilite la tâche ! C’est
plus facile de se maintenir au top de cette
façon ! Tandis que si le recrutement des
chevaux de mon écurie reposait uniquement
sur de jeunes chevaux de quatre ou cinq
ans, il faudrait en avoir une dizaine en
permanence au travail pour espérer en sortir
un au niveau « S », et les chevaux de Grand
Prix sont encore beaucoup plus rares !C’est
pourquoi mes propriétaires préfèrent que
je me décide pour un cheval déjà confirmé
à un bon niveau et laissant entrevoir une
ascencion au niveau Grand Prix à court terme.
-Cela vous arrive
de vendre vos chevaux ?
-Oui, cela m’arrive.
J’ai même vendu de très bons chevaux ! Mais
naturellement, mes sponsors et moi-même
ne sommes pas très vendeurs de nos meilleurs
chevaux car nous souhaitons rester compétitifs
dans le sport. Ceci dit, il m’arrive d’avoir
un cheval en association avec un ami, et
parfois nous décidons de réaliser une affaire
en le vendant.
-A partir de quel
âge ou de quel résultat peut-on dire d’un
cheval qu’il va atteindre la valeur « Grand
Prix » ?
-Il faut le sentir quand
le cheval a 6 ou 7 ans. Il faut ensuite
bien l’entraîner sans pour autant le décourager
par des tâches trop dures. LA TOYA, par
exemple, est une jument qui avait montré
beaucoup de qualité dans son année de six-ans,
ce qui a permis à son propriétaire d’obtenir
une offre quatre fois supérieure à ce qu’il
avait payé pour la jument. Par la suite,
à 7 et 8 ans, nous ne l’avons pas trop forcée,
malgré l’obtention de résultats excellents
au Canada et des classements de pointe dans
des Derbies.
-Est-ce que cela arrive
que des cinq-ans fassent croire qu’ils resteront
toute leur vie des « mauvais » et que par
la suite ils se déclarent comme des « tout
bons » ?
-Je ne pense pas comme
des « tout bons », mais cela arrive qu’entre
4 et 6 ans un cheval soit peu affirmé dans
son caractère, un peu « timide » dans l’expression
de ses moyens, et c’est là que compte beaucoup
le travail du cavalier. Il faut que celui-ci
croie en son cheval, persévère, et tout-à-coup
le cheval s’améliorera. Mais je ne crois
pas qu’un cheval « moyen » à 5 ou 6 ans
puisse devenir un jour un crack.
-En fait, le « crack
», on le reconnaît dès le début de son dressage
?....
-Oui, je le pense.
-Un cheval comme TINKA’S
BOY, un crack, qu’a-t-il de plus que les
autres ?
-Il a d’énormes moyens
malgré sa petite taille : il ne mesure que
162-163cm au garrot. Il a un très grand
cœur. Mais ce qui m’étonne le plus, c’est
sa souplesse : à quinze ans cette année,
il a l’allure et la souplesse d’un cheval
de cinq ou six ans. (Touchons du bois)….c’est
un cheval dur comme un roc !! En piste,
il trouve toujours des motivations pour
se surpasser. Il a tant d’atouts pour lui
!
-TINKA’S BOY n’aurait
pas forcément été avantagé par une taille
plus élevée de quelques centimètres… ?
-La taille n’a rien à
voir avec la qualité. Voyez ATLANTUS , le
cheval de Lars Nieberg : il mesure 158cm.
A l’époque, JAPPELOUP n’était pas grand
non plus.
-Au niveau du pedigree,
maintenant… ?
-TINKA’S BOY est un Hollandais
aux origines tout-à-fait ordinaires. Je
ne crois pas trop aux origines des chevaux
de saut. Les aptitudes physiques et mentales
du cheval pour devenir un champion en CSI
ne sont pas l’apanage d’une race ou d’un
courant de sang. A mon avis, un crack a
autant de chance de naître dans des élevages
hollandais que belge, irlandais ou allemands.
-Peut-on dire qu’une
race domine le jumping aujourd’hui, comme
ce fut le cas par exemple des Irlandais
il y a une trentaine d’années ?
-Non. Les Irlandais ont
beaucoup perdu de leur suprématie. Les Hollandais,
eux, réussissent bien si on pense qu’ils
ne sont qu’un petit élevage comparé aux
Allemands qui peuvent compter sur 40'000
juments de sport !!...
-L’écurie Ahorn, comment
est-elle née ?
-C’est ma famille qui
a acheté cette propriété il y a 25 ans.
Et il y a une vingtaine d’années que nous
avons choisi un gérant pour reprendre l’école
d’équitation qui se trouve sur le site.
Le gérant à qui nous avons confié cette
activité veille notamment sur une soixantaine
de chevaux (une partie pour l’école, une
partie étant des chevaux de pension).
-Quels sont vos principaux
collaborateurs sur le site ?
-La fille du grand cycliste
Beat Frei , Denise, est apprentie chez moi
depuis trois ans. Elle finira donc son apprentissage
en août 2004. Et puis,mon garçon de voyage,
Marian, accompagne mes chevaux sur les terrains
de concours. Markus Heim travaille lui aussi
pour moi lorsque je fais appel à lui. C’est
à peu près tout en ce qui concerne mes plus
proches collaborateurs, car j’ai redimensionné
mon écurie ces dernières années. Je préfère
concentrer mes efforts sur un petit nombre
de chevaux de haut niveau. Ceci dit, je
suis quand même à la recherche d’un collaborateur
pour remplacer un écuyer qui a arrêté à
la fin de l’année 2003.
-Donnez-vous des leçons
de saut ?
-Très peu, car je n’ai
pas assez de temps pour cela. Je le fais
surtout pour des clients de longue date,
par amitié et pour que le travail avec les
chevaux que je leur ai vendus se passe le
mieux possible. Pour ce qui est de donner
des stages…j’attends un peu …-(sourire)-
cela ira quand je serai en pré-retraite
… !!
-Vous avez deux fils…
?
-Oui, l’un a 21 ans ,
et l’autre aura 17 ans prochaînement. Ils
ne sont pas du tout passionnés par l’équitation.
Je ne les ai donc pas incités à suivre mes
traces. Je les ai toujours laissés libres
de leurs choix et je n’étais disposé à les
aider dans le sport hippique que s’ils avaient
montré un goût prononcé pour l’équitation.
Ils ont sans doute soupesé les avantages
et les inconvénients : voyant que leur père
était très peu à la maison…
|

Sur la photo, Markus Fuchs
montre de la main droite l'emplacement de
sa déchirure musculaire qui lui vaut une
longue convalescence loin des parcours de
saut.
Pendant le dernier séjour
à Londres de Markus Fuchs, juste avant Noël,
les hauts responsables du Team Sony Ericsson
n’ont pas hésité à s’assurer le concours
d’un physiothérapeute anglais de renom,
le même qui suit déjà des stars du football
anglais. Tous les moyens ont été engagés
pour rétablir le Numéro 1 mondial de sa
douloureuse déchirure musculaire contractée
lors du dernier CSI de Genève 2003. Et Markus
Fuchs prend les choses très au sérieux,
suit un programme de rééducation intensif,
et s’interdit de remonter à cheval avant
fin février 2004.
-Maudite blessure
de Genève…. !!
-Oui, c’est une déchirure
de la musculature des adducteurs de la cuisse
remontant jusqu’à l’abdomen. Malgré un programme
de rééducation plutôt poussé, on ne sait
pas encore quand je pourrai remonter à cheval.
On espérait pour la fin janvier, mais cela
ne sera probablement pas possible. Une date
plus réaliste pourrait être fin-février
ou début-mars. Ma blessure me gêne encore
quand je fais de la natation ; cela me dérange
dans tellement de mouvements encore, que
je n’essaie même pas de remonter à cheval
pour le moment.
-Vous perdez donc
toutes chances d’être présent à la Finale
de la Coupe du Monde 2003/2004 à Milan ?
-Oui, car j’avais axé
ma qualification sur les CSI à partir de
Genève, ne m’étant pas trop préoccupé en
début de saison.
-A Genève, dans cette
malheureuse épreuve du « Top Ten » où vous
vous êtes procuré cette douloureuse lésion,
on a eu l’impression que TINKA’S BOY a tout
de suite compris ce qui vous arrivait, et
qu’il s’est arrêté de lui-même…
-Le cheval l’a certainement
senti, car ma douleur était si forte qu’il
était exclu que je puisse remonter dans
la 2e manche, même si je réussissais à rester
en selle pour franchir les 3 derniers obstacles.
Croyez-moi, j’aurais fait tout ce qui était
en mon pouvoir pour gagner cette épreuve
et ses 40'000 francs au vainqueur !! Mais
dans le triple déjà la douleur est devenue
très forte, puis a augmenté encore sur le
portail, et l’oxer m’a achevé !!!...
-Vous aviez déjà eu
des problèmes physiques avant cette épreuve
?
-Oui, déjà le week-end
précédent, à Belfast, je n’étais pas bien.
J’ai toujours eu quelques problèmes avec
mes muscles adducteurs, mais là le problème
s’est agravé par une déchirure remontant
jusque dans la région abdominale. Cela n’a
pas été dû à un seul faux-mouvement pendant
le parcours.
-Faye Schoch est venue
vous apporter une aide pour quelques semaines…
c’est un soutien appréciable dans l’adversité
!!?...
-Oui, elle est d’ailleurs
une très bonne assistante !! Elle a du talent,
et en plus elle met beaucoup de cœur à l’ouvrage,
dans toutes les tâches, tant à l’écurie
qu’à l’entraînement. Il m’arrive même de
lui confier mes chevaux en concours, car
elle le mérite bien !!

Sur la photo ci-contre,
Faye Schoch, toute heureuse de monter les
chevaux de Markus Fuchs se plaît beaucoup
à St. Josefen.
-Quels sont vos prochains objectifs
?
-Le CSI de Vigo en Espagne me semble
trop proche pour oser espérer m’y présenter.
Je pense plutôt que ma rentrée en compétition
se fera lors du CSI de Paris-Bercy au mois
de mars 2004.
J’ai hâte de sortir GRANIE e LA TOYA en
Grand Prix. Les deux juments sont exceptionnelles,
mais j’ai un petit faible pour LA TOYA qui,
si elle n’était pas aussi difficile à entraîner
et à monter sur un parcours, serait l’égale
des plus grands cracks.
-Et les Jeux Olympiques 2004 ? La
Suisse a-t-elle de bonnes chances de gagner
des médailles ?
-Bien sûr, ce sera le temps fort de la
saison, au mois d’août cette année. La préoccupation,
à mon avis, provient de la qualité des chevaux
par rapport aux derniers Jeux. Cette fois-ci,
nous n’aurons malheureusement plus la même
équipe formée de CALVARO V, TINKA’S BOY,
POZITANO,et DULF, qui étaient quatre chevaux
très aguerris à ce niveau, et montés par
quatre cavaliers capables de monter ce genre
de challenges.
Nous avons maintenant quelques bons chevaux
et quelques bons cavaliers mais… à part
TINKA’S BOY et POZITANO, c’est encore un
peu la surprise… !!
-Cette surprise peut-elle venir de
Steve Guerdat ?
-Oui, certainement, puisque Jan Tops
a inscrit cinq ou six chevaux à la Fédération
suisse avant le 31 décembre 2003, afin que
ceux-ci puissent représenter la Suisse aux
Jeux Olympiques d’ Athènes. Mais on verra
bien celui que montera Steve Guerdat plus
tard dans la saison.
-Est-ce que l’esprit d’équipe est
très important pour gagner dans un tel championnat
?
-C’est important. Il vaudrait d’ailleurs
mieux avoir la possibilité de participer
ensemble à quelques concours avant le grand
rendez-vous, comme par exemple à celui D’Aix-la-Chapelle.
-Merci, Markus Fuchs !! Tous
les amis de Horses
of the World vous souhaitent un bon rétablissement,
et une saison 2004 riche en satisfactions
sur les terrains de concours et hors de
ceux-ci aussi !!
Propos recueillis par
Jamil Boukarabila
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