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Markus Fuchs

Sommaire:

Markus Fuchs fait le point sur ses prochains objectifs - Octobre 2004

MARKUS FUCHS « Number One «

interview exclusive réalisée en janvier 2004

Le sponsor SONY ERICSSON aux petits soins pour le cavalier vedette de son equipe

 
Markus Fuchs fait le point sur ses prochains objectifs
14 octobre 2004
 

En exclusivité pour les visiteurs de notre site Horses of the World :

Markus Fuchs fait le point sur ses prochains objectifs

KUALA LUMPUR, l’étape bienfaisante

Etait-ce bien la peine d’aller si loin pour ramener une quatrième place dans une épreuve autre qu’un Grand Prix? A voir le teint rayonnant de santé et le moral tout neuf de Markus Fuchs, la réponse est claire : Kuala Lumpur était un tremplin nécessaire pour aborder une fin de saison 2004 et un début de saison 2005 dans les meilleures conditions. Dans sa chair et dans son esprit, le champion du jumping international avait été durement marqué, tant à Genève par cette méchante blessure à l’aine qu’aux Jeux Olympiques d’Athènes où les résultats ne furent pas à la hauteur des attentes des supporters suisses. Le séjour à Kuala Lumpur, Markus l’avait d’ailleurs programmé de longue date, afin d’honorer l’invitation des organisateurs de ce CSI « cinq étoiles », mais aussi pour y passer une dizaine de jours de vacances en famille. C’est ainsi que Markus Fuchs a rechargé ses accus pour aborder une fin de saison dont il attend beaucoup.

 

Une place dans le Top-Ten

Après avoir été pendant de nombreux mois en tête de la liste des dix meilleurs cavaliers mondiaux, Markus Fuchs a toujours sa place dans ce Top-Ten. Qui oserait le lui contester, d’autant que ce cavalier de grand talent est bien trop jeune pour songer à la retraite ? Mais comme pour tempérer l’enthousiasme de ses fans, Markus Fuchs avertit quand même : « à mon âge, mon corps a déjà pas mal encaissé de coups, au fil des nombreuses heures de vol !! Et tous ces petits « bobos » se réveillent périodiquement et chacun à leur tour, ce qui m’oblige à prendre un peu soin de moi si je veux rester compétitif au meilleur niveau. C’est pour cela que je vois régulièrement un ostéopathe qui soigne déjà quelques-uns de mes amis cavaliers. »
A la mi-octobre 2004, Markus Fuchs avait non seulement perdu sa place de leader mondial, mais encore on ne le trouvait plus qu’en treizième position d’un classement qui voyait Ludger Beerbaum détrôner Rodrigo Pessoa, puis recaler Markus Ehning en cinquième position juste derrière Meredith Michaels-Beerbaum. Au total, quatre cavaliers allemands dans les six premiers : c’est un exploit que même de regrettables affaires de dopage: n’arrivent pas à entacher.
Markus Fuchs ne le dit qu’à demi-mot, mais il fera le maximum pour être partant à Genève dans l’épreuve du Top-Ten. Et pour ce faire, il a conscience que le tempo qu’il s’impose va l’obliger à donner le meilleur de lui-même tant dans l’organisation de son travail quotidien avec les chevaux que sur les terrains de concours. Ces étapes sont incontournables s’il veut marquer de précieux points d’ici au 9 décembre 2004, date où le CSI de Genève-Palexpo débutera.

 

PROGRAMME INTENSIF ET FIN DE SAISON 2004

A plus de 900 points du « numéro un » Ludger Beerbaum, Markus Fuchs devra s’employer au maximum pour prétendre reprendre la place qui était la sienne en décembre 2003. Mais à plus brève échéance, il lui faudrait regagner une centaine de points seulement sur des cavaliers comme Otto Becker ou Michael Whitaker pour réintégrer le Top-Ten. « Même si - comme Markus Fuchs le remarque dans un sourire expressif - les autres ne vont pas m’attendre sagement à la maison !! »
Voici donc le programme que Markus Fuchs s’est fixé et qu’il tient à suivre jusqu’au bout, sauf incident majeur:

PROGRAMME* CSI* MARKUS FUCHS- OCT.-DEC- 2004

Show

Place

Date

Leader-Horse

CHN

Wiesendangen

20+23-24/oct. 04

 

CSI***

Affalterbach (GER)

29-31/ oct. 04

LA TOYA

CSI****

Wien (AUT)

5-8/ nov. 04

LA TOYA

CSI****

Bruxelles (BEL)

11-14/nov. 04

TINKA'S BOY

CSI****

Stuttgart (GER)

18-21/ nov. 04

 

CSI****

Paris-Versailles (FRA)

26-28/ nov. 04

LA TOYA + Royal Charm

CSI*****

Belfast (IRL)

2-5/ dec. 04

LA TOYA + Royal Charm

CSI-W

Geneve

9-12/ dec. 04

TINKA'S BOY

CSI****

La Coruna (ESP)

17-19/ dec. 04

TINKA'S BOY

Tinka’s Boy, qui n’a pu glaner les lauriers escomptés cet été, n’a pourtant pas été éprouvé par son déplacement malheureux aux Jeux Olympiques d’Athènes. Mais vu que l’ « alezan volant » a embrassé une nouvelle carrière d’étalon reproducteur (d’où une préparation spéciale au haras d’Avenches), Markus Fuchs ne souhaite pas soumettre son meilleur cheval à un programme de fin de saison trop soutenu. C’est ainsi que Tinka’s Boy ne devrait participer qu’aux CSI de Bruxelles (11-14 nov. 2004), de Genève (9-12 déc. 2004) et de La Coruna (17-19 déc. 2004).
La Toya quant à elle, jument très douée que Markus Fuchs a toujours eu en très haute estime, sera présente aux CSI d’Affalterbach (29-31 oct. 2004), de Vienne (5-8 nov. 2004), de Paris-Versailles (26-28 nov. 2004) et de Belfast (2-5 nov. 2004).
Granie et Royal Charmer seront quant à eux engagés en alternance avec les deux chevaux précités.

 

TINKA’S BOY, étalon reproducteur dès 2005

Vendredi 15 octobre 2004, vers 16 heures, Markus Fuchs et Tinka’s Boy quittaient le Haras National d’Avenches pour regagner leurs quartiers de Saint-Josefen, près de Saint-Gall. Tinka’s Boy avait brièvement séjourné dans la Broye pour que des tests de fertilité et des prélèvements de sperme soient pratiqués sous la responsabilité du Dr. Dominik Burger. En effet, dès le printemps 2005, des doses de sperme congelé ou réfrigéré seront à la disposition des éleveurs de demi-sang dans le monde entier. Le prix d’une dose pour insémination artificielle (3 paillettes) provenant de Tinka’s Boy devrait être fixé prochainement à 1000 euros.

 

Markus Fuchs inaugure son site internet

Markus Fuchs est fier de nous annoncer que son propre site internet sera « online » dès la fin du mois d’octobre 2004. « Mes sponsors me suggéraient régulièrement d’ouvrir un site internet pour satisfaire à la demande des passionnés de notre sport. Ce sera chose faite dans une quinzaine de jours. On pourra notamment y trouver un programme détaillé, avec tous mes objectifs à court et moyen terme ».
Les fans de Markus Fuchs pourront donc bientôt bénéficier d’un link entre le site de leur idole et Horses of the World.

 MARKUS FUCHS « Number One «  


L’un des meilleurs cavaliers du jumping international est un Suisse. Certes, ce charmant pays de montagnes aux saveurs de chocolat et de bons fromages avait déjà donné de grands hommes de chevaux dans de nombreuses disciplines hippiques, mais celui dont nous allons parler maintenant est un sacré……Numéro Un !!
En effet, Markus Fuchs, en tête du classement FEI GANDINI depuis 2003, 47 ans, domicilié à St. Josefen dans le Canton de St. Gall où il a conservé les écuries familiales pour y entraîner quelques-uns des meilleurs chevaux de saut de la scène mondiale, nous a reçu sur ses installations situées dans un cadre bucolique, au bord de la rivière Sitter.

Sur les photos ci-contre, une vue d’ensemble des installations de l’écurie Ahorn et sur la rivière qui les borde.


On s’attendait à rencontrer notre champion quelque peu déconnecté de son travail quotidien avec les chevaux, après la blessure subie au dernier CSI de Genève qui l’empêche encore de remonter à cheval. Mais non, il était bien là à diriger l’entraînement de son team de collaborateurs et de ses chevaux, au milieu de son manège couvert, tout en longeant lui-même un cheval plein de fougue. Il nous fallait donc être patient avant d’approcher Markus Fuchs :
« encore dix minutes !! » nous avait-il lancé. Mais Markus Fuchs est un homme précis, méthodique, un vrai manager de sa propre carrière et de son équipe de professionnels du cheval.- ce n’est pas pour rien que le prestigieux TEAM SONY ERICSSON vient de le choisir comme capitaine d’une équipe cosmopolite formée par des grands du jumping international.- nous n’avons pas eu à attendre davantage : l’homme était maintenant à portée de micro.


Markus Fuchs dirige son équipe en donnant l’exemple et participe à toutes les tâches de l’entraînement. Sur cette photo, il ramène l’un de ses chevaux de l’economic-training qu’il utilise fréquemment après le travail quotidien.

Interview exclusive réalisée en janvier 2004  

 

Horses of the World : Comment recrutez-vous vos chevaux en général ?

-Markus Fuchs : Surtout sur indications d’amis ou de courtiers qui me donnent des renseignements précis sur des chevaux intéressants. En fait, je m’appuie sur des personnes de confiance avant d’entreprendre de longs voyages pour voir un cheval, en Hollande ou au Nord de l’ Allemagne, par exemple.

-Vous achetez plutôt de jeunes chevaux que vous formez vous-même, ou préférez-vous des chevaux confirmés en compétition ?

-Pendant de nombreuses années, j’ai acheté dans ces deux catégories que vous citez. Mais aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir une situation des plus agréables, avec d’excellents propriétaires comme Madame Liebherr et Monsieur Juri qui sont depuis plusieurs années avec moi et qui mettent volontiers à disposition des sommes importantes pour l’achat d’un cheval de haut niveau. Bien sûr, cela me facilite la tâche ! C’est plus facile de se maintenir au top de cette façon ! Tandis que si le recrutement des chevaux de mon écurie reposait uniquement sur de jeunes chevaux de quatre ou cinq ans, il faudrait en avoir une dizaine en permanence au travail pour espérer en sortir un au niveau « S », et les chevaux de Grand Prix sont encore beaucoup plus rares !C’est pourquoi mes propriétaires préfèrent que je me décide pour un cheval déjà confirmé à un bon niveau et laissant entrevoir une ascencion au niveau Grand Prix à court terme.

-Cela vous arrive de vendre vos chevaux ?

-Oui, cela m’arrive. J’ai même vendu de très bons chevaux ! Mais naturellement, mes sponsors et moi-même ne sommes pas très vendeurs de nos meilleurs chevaux car nous souhaitons rester compétitifs dans le sport. Ceci dit, il m’arrive d’avoir un cheval en association avec un ami, et parfois nous décidons de réaliser une affaire en le vendant.

-A partir de quel âge ou de quel résultat peut-on dire d’un cheval qu’il va atteindre la valeur « Grand Prix » ?

-Il faut le sentir quand le cheval a 6 ou 7 ans. Il faut ensuite bien l’entraîner sans pour autant le décourager par des tâches trop dures. LA TOYA, par exemple, est une jument qui avait montré beaucoup de qualité dans son année de six-ans, ce qui a permis à son propriétaire d’obtenir une offre quatre fois supérieure à ce qu’il avait payé pour la jument. Par la suite, à 7 et 8 ans, nous ne l’avons pas trop forcée, malgré l’obtention de résultats excellents au Canada et des classements de pointe dans des Derbies.

-Est-ce que cela arrive que des cinq-ans fassent croire qu’ils resteront toute leur vie des « mauvais » et que par la suite ils se déclarent comme des « tout bons » ?

-Je ne pense pas comme des « tout bons », mais cela arrive qu’entre 4 et 6 ans un cheval soit peu affirmé dans son caractère, un peu « timide » dans l’expression de ses moyens, et c’est là que compte beaucoup le travail du cavalier. Il faut que celui-ci croie en son cheval, persévère, et tout-à-coup le cheval s’améliorera. Mais je ne crois pas qu’un cheval « moyen » à 5 ou 6 ans puisse devenir un jour un crack.

-En fait, le « crack », on le reconnaît dès le début de son dressage ?....

-Oui, je le pense.

-Un cheval comme TINKA’S BOY, un crack, qu’a-t-il de plus que les autres ?

-Il a d’énormes moyens malgré sa petite taille : il ne mesure que 162-163cm au garrot. Il a un très grand cœur. Mais ce qui m’étonne le plus, c’est sa souplesse : à quinze ans cette année, il a l’allure et la souplesse d’un cheval de cinq ou six ans. (Touchons du bois)….c’est un cheval dur comme un roc !! En piste, il trouve toujours des motivations pour se surpasser. Il a tant d’atouts pour lui !

-TINKA’S BOY n’aurait pas forcément été avantagé par une taille plus élevée de quelques centimètres… ?

-La taille n’a rien à voir avec la qualité. Voyez ATLANTUS , le cheval de Lars Nieberg : il mesure 158cm. A l’époque, JAPPELOUP n’était pas grand non plus.

-Au niveau du pedigree, maintenant… ?

-TINKA’S BOY est un Hollandais aux origines tout-à-fait ordinaires. Je ne crois pas trop aux origines des chevaux de saut. Les aptitudes physiques et mentales du cheval pour devenir un champion en CSI ne sont pas l’apanage d’une race ou d’un courant de sang. A mon avis, un crack a autant de chance de naître dans des élevages hollandais que belge, irlandais ou allemands.

-Peut-on dire qu’une race domine le jumping aujourd’hui, comme ce fut le cas par exemple des Irlandais il y a une trentaine d’années ?

-Non. Les Irlandais ont beaucoup perdu de leur suprématie. Les Hollandais, eux, réussissent bien si on pense qu’ils ne sont qu’un petit élevage comparé aux Allemands qui peuvent compter sur 40'000 juments de sport !!...

-L’écurie Ahorn, comment est-elle née ?

-C’est ma famille qui a acheté cette propriété il y a 25 ans. Et il y a une vingtaine d’années que nous avons choisi un gérant pour reprendre l’école d’équitation qui se trouve sur le site. Le gérant à qui nous avons confié cette activité veille notamment sur une soixantaine de chevaux (une partie pour l’école, une partie étant des chevaux de pension).

-Quels sont vos principaux collaborateurs sur le site ?

-La fille du grand cycliste Beat Frei , Denise, est apprentie chez moi depuis trois ans. Elle finira donc son apprentissage en août 2004. Et puis,mon garçon de voyage, Marian, accompagne mes chevaux sur les terrains de concours. Markus Heim travaille lui aussi pour moi lorsque je fais appel à lui. C’est à peu près tout en ce qui concerne mes plus proches collaborateurs, car j’ai redimensionné mon écurie ces dernières années. Je préfère concentrer mes efforts sur un petit nombre de chevaux de haut niveau. Ceci dit, je suis quand même à la recherche d’un collaborateur pour remplacer un écuyer qui a arrêté à la fin de l’année 2003.

-Donnez-vous des leçons de saut ?

-Très peu, car je n’ai pas assez de temps pour cela. Je le fais surtout pour des clients de longue date, par amitié et pour que le travail avec les chevaux que je leur ai vendus se passe le mieux possible. Pour ce qui est de donner des stages…j’attends un peu …-(sourire)- cela ira quand je serai en pré-retraite … !!

-Vous avez deux fils… ?

-Oui, l’un a 21 ans , et l’autre aura 17 ans prochaînement. Ils ne sont pas du tout passionnés par l’équitation. Je ne les ai donc pas incités à suivre mes traces. Je les ai toujours laissés libres de leurs choix et je n’étais disposé à les aider dans le sport hippique que s’ils avaient montré un goût prononcé pour l’équitation. Ils ont sans doute soupesé les avantages et les inconvénients : voyant que leur père était très peu à la maison…

Le sponsor SONY ERICSSON aux petits soins pour le cavalier vedette de son equipe  

 

Sur la photo, Markus Fuchs montre de la main droite l'emplacement de sa déchirure musculaire qui lui vaut une longue convalescence loin des parcours de saut.

 

Pendant le dernier séjour à Londres de Markus Fuchs, juste avant Noël, les hauts responsables du Team Sony Ericsson n’ont pas hésité à s’assurer le concours d’un physiothérapeute anglais de renom, le même qui suit déjà des stars du football anglais. Tous les moyens ont été engagés pour rétablir le Numéro 1 mondial de sa douloureuse déchirure musculaire contractée lors du dernier CSI de Genève 2003. Et Markus Fuchs prend les choses très au sérieux, suit un programme de rééducation intensif, et s’interdit de remonter à cheval avant fin février 2004.

-Maudite blessure de Genève…. !!

-Oui, c’est une déchirure de la musculature des adducteurs de la cuisse remontant jusqu’à l’abdomen. Malgré un programme de rééducation plutôt poussé, on ne sait pas encore quand je pourrai remonter à cheval. On espérait pour la fin janvier, mais cela ne sera probablement pas possible. Une date plus réaliste pourrait être fin-février ou début-mars. Ma blessure me gêne encore quand je fais de la natation ; cela me dérange dans tellement de mouvements encore, que je n’essaie même pas de remonter à cheval pour le moment.

-Vous perdez donc toutes chances d’être présent à la Finale de la Coupe du Monde 2003/2004 à Milan ?

-Oui, car j’avais axé ma qualification sur les CSI à partir de Genève, ne m’étant pas trop préoccupé en début de saison.

-A Genève, dans cette malheureuse épreuve du « Top Ten » où vous vous êtes procuré cette douloureuse lésion, on a eu l’impression que TINKA’S BOY a tout de suite compris ce qui vous arrivait, et qu’il s’est arrêté de lui-même…

-Le cheval l’a certainement senti, car ma douleur était si forte qu’il était exclu que je puisse remonter dans la 2e manche, même si je réussissais à rester en selle pour franchir les 3 derniers obstacles. Croyez-moi, j’aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour gagner cette épreuve et ses 40'000 francs au vainqueur !! Mais dans le triple déjà la douleur est devenue très forte, puis a augmenté encore sur le portail, et l’oxer m’a achevé !!!...

-Vous aviez déjà eu des problèmes physiques avant cette épreuve ?

-Oui, déjà le week-end précédent, à Belfast, je n’étais pas bien. J’ai toujours eu quelques problèmes avec mes muscles adducteurs, mais là le problème s’est agravé par une déchirure remontant jusque dans la région abdominale. Cela n’a pas été dû à un seul faux-mouvement pendant le parcours.

-Faye Schoch est venue vous apporter une aide pour quelques semaines… c’est un soutien appréciable dans l’adversité !!?...

-Oui, elle est d’ailleurs une très bonne assistante !! Elle a du talent, et en plus elle met beaucoup de cœur à l’ouvrage, dans toutes les tâches, tant à l’écurie qu’à l’entraînement. Il m’arrive même de lui confier mes chevaux en concours, car elle le mérite bien !!

 

Sur la photo ci-contre, Faye Schoch, toute heureuse de monter les chevaux de Markus Fuchs se plaît beaucoup à St. Josefen.

 

-Quels sont vos prochains objectifs ?

-Le CSI de Vigo en Espagne me semble trop proche pour oser espérer m’y présenter. Je pense plutôt que ma rentrée en compétition se fera lors du CSI de Paris-Bercy au mois de mars 2004.
J’ai hâte de sortir GRANIE e LA TOYA en Grand Prix. Les deux juments sont exceptionnelles, mais j’ai un petit faible pour LA TOYA qui, si elle n’était pas aussi difficile à entraîner et à monter sur un parcours, serait l’égale des plus grands cracks.

 

-Et les Jeux Olympiques 2004 ? La Suisse a-t-elle de bonnes chances de gagner des médailles ?

-Bien sûr, ce sera le temps fort de la saison, au mois d’août cette année. La préoccupation, à mon avis, provient de la qualité des chevaux par rapport aux derniers Jeux. Cette fois-ci, nous n’aurons malheureusement plus la même équipe formée de CALVARO V, TINKA’S BOY, POZITANO,et DULF, qui étaient quatre chevaux très aguerris à ce niveau, et montés par quatre cavaliers capables de monter ce genre de challenges.
Nous avons maintenant quelques bons chevaux et quelques bons cavaliers mais… à part TINKA’S BOY et POZITANO, c’est encore un peu la surprise… !!

 

-Cette surprise peut-elle venir de Steve Guerdat ?

-Oui, certainement, puisque Jan Tops a inscrit cinq ou six chevaux à la Fédération suisse avant le 31 décembre 2003, afin que ceux-ci puissent représenter la Suisse aux Jeux Olympiques d’ Athènes. Mais on verra bien celui que montera Steve Guerdat plus tard dans la saison.

 

-Est-ce que l’esprit d’équipe est très important pour gagner dans un tel championnat ?

-C’est important. Il vaudrait d’ailleurs mieux avoir la possibilité de participer ensemble à quelques concours avant le grand rendez-vous, comme par exemple à celui D’Aix-la-Chapelle.

 

-Merci, Markus Fuchs !! Tous les amis de Horses of the World vous souhaitent un bon rétablissement, et une saison 2004 riche en satisfactions sur les terrains de concours et hors de ceux-ci aussi !!

Propos recueillis par
Jamil Boukarabila

 

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