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Galop
Arc de Triomphe
Prix de l'Arc de Triomphe 2004
4 octobre 2004
REVUE DE PRESSE
François Hallopé, dans son éditorial pour PARIS-TURF du 4 octobre 2004, et sous le titre de « la consécration » écrit : « Dans un Longchamp baigné par le soleil et plein à ras bord, on a vécu, hier, un dimanche de sport de très haut niveau et un « Arc » exceptionnel. On rêvait que notre plus grand classique de la saison soit gagné par l’une de ces casaques faisant courir et élever à longueur d’année en France. On a été comblé au-delà de nos espérances, avec le succès du 3 ans Bago devant son contemporain Cherry Mix , tous les deux nés en Normandie, le premier à Fresnay-le-Buffard chez les Niarchos, et le second à Ouilly chez la famille Lagardère. Il y avait si longtemps que le doublé dans le Prix de l’Arc de Triomphe n’avait été réalisé par deux vrais « FR »... » Dans la même édition de PARIS-TURF , Emmanuel Roussel intitule son article. « Le grand Bago est revenu », et met l’accent sur la qualité du match que se sont livrés les deux poulains français : « au terme d’une course palpitante, deux poulains de 3 ans entraînés en France, Bago et Cherry Mix , ont pris l’ascendant sur le peloton pour conclure dans cet ordre devant la meilleure pouliche d’Europe, l’anglaise Ouija Board . Prodigieux à 2 ans, malade en début de saison, revenu au top, puis battu à deux reprises, Bago , associé à un Thierry Gillet encore une fois très inspiré, a produit, dimanche, un effort colossal pour aller chercher le « Lagardère » Cherry Mix , que Christophe Soumillon avait lancé à trois cent cinquante mètres du but. L’ »Arc » 2004 n’était pas une édition en passant. L’avenir nous le prouvera sans doute... » Grand spécialiste
des courses de plat au sein de la rédaction
de PARIS-TURF lui-aussi, Patrice Laporte
voit en Bago « la grande vérité
de l’automne » et s’arrête en suite
un instant sur les parcours plus ou
moins heureux de ses adversaires, en
concluant : » c’est cela qui différencie
un bon Prix de l’Arc de Triomphe d’une
édition de haute qualité. Quand Sea
Bird, Mill Reef,
Alleged, Peintre
Célèbre, et quelques autres ont
franchi en tête la ligne d’arrivée,
ils ont suscité un sentiment d’admiration
sans réserves. Gérard de Chevigny
décerne à Bago un titre de «
champion du monde » en rouge et pleine
page: sur WEEK-END et note qu’
»après les accessits de Northern
Trick , Hernando et Sulamani
, Bago a enfin fait hisser au
point culminant du programme classique
mondial l’heureuse casaque de feu Stavros
Niarchos (...) » puis nous raconte trente
années d’une merveilleuse histoire,
celle de la casaque bleu marine à croix
de Saint-André bleu ciel : « En 1978,
Stavros Niarchos avait fait sensation
en se faisant adjuger un yearling au
prix record de 1,3 millions de dollars
: c’était Nureyev , champion
d’exception, futur étalon d’exception.
Cinq ans plus tard, ses conseillers,
aussi inspirés, avaient la procuration
(et la confiance) pour signer un bordereau
d’enchère de 825'000 dollars pour une
femelle nommée Coup de Folie. Michele Ferrante,
sur l’important quotidien du sport transalpin
LA GAZZETTA DELLO SPORT remarque
qu’il s’agit « d’une journée inoubliable
pour le team du cheval redevenu
le champion que le galop français pensait
avoir trouvé après les victoires du
GP de Paris et du Jean Prat (...) Inoubliable
parce que le Jockey Thierry Gillet,
34 ans, avait déjà disputé 3 Arc (Diyapour
2003, Honorifique 2001, Le
Destin 1997) sans se placer, tout
comme l’entraîneur anglais (mais résident
en France) Jonathan Pease, 52 ans, qui
n’est pas le dernier arrivé avec ses
deux succès de Breeder’s Cup
(Turf en 1994 avec Tikkanen,
Mile en 1997 avec Spinning
World)- à son palmarès (...)
Paris- Longchamp,
3 octobre 2004
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