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Hyperflexion et barrage interdits.
19.02.2014

L’hyperflexion et le barrrage ont suscité de vifs débats ces dernières années dans le milieu équestre. Suite à l’entrée en vigueur le 1er janvier 2014 de l’ordonnace révisée, les deux méthodes sont désormais interdites de manière explicite.

Selon les commentaires relatifs aux deux alinéas de l'article 21 de l'ordonnance sur la protection des animaux, on entend par «barrage» toute méthode susceptible de provoquer de la douleur ou de la crainte chez le cheval afin qu'il lève les jambes plus haut. Cela concerne aussi bien le barrage actif, p. ex. le fait de lever une barre ou le haut de l'obstacle au moment où le cheval s'élance, que les mesures de barrage passives, comme l'utilisation de fils de fer au-dessus d'une barre. L'interdiction du barrage porte aussi sur le «barrage chimique» consistant à enduire les jambes du cheval d'une substance provoquant des douleurs s'il touche l'obstacle.

L'hyperflexion est une méthode utilisée lors du dressage qui consiste à imposer au cheval une position particulièrement basse de la tête, soit par traction violente sur les rênes soit par d'autres moyens, ce qui provoque une hyperflexion de l'encolure et une tension excessive dans le dos. On peut alors observer une flexion exagérée de la tête. Sont considérés comme problématiques au regard de la protection des animaux les cas extrêmes, c'est-à-dire ceux où l'influence exercée par le cavalier, les moyens utilisés et la position non naturelle sont manifestement néfastes et où l'hyperflexion de l'encolure dure plusieurs minutes.

En principe, l'exécution de loi sur la protection des animaux relève de la responsabilité des vétérinaires cantonaux. Toutefois, pour les cas ordinaires, un règlement permet aux fédérations de sanctionner une personne qui enfreint la législation. «La fédération des sports équestres doit à présent se demander ce qu'impliquent ces dispositions pour elle», explique Hans Wyss, directeur de l'OSAV, dans une interview accordée au Bulletin de la Fédération Suisse des Sports Equestres. La dignité et le bien-être des chevaux devraient être la priorité, y compris dans les sports équestres. Les cavaliers professionnels, mais également les élèves des écoles d'équitation, doivent garder à l'esprit qu'ils travaillent avec un animal, et non avec un objet. Les chevaux ont des caractéristiques et des besoins différents qu'il est nécessaire de prendre en compte. Le cavalier doit agir en conséquence et ne pas contraindre l'animal à adopter des positions non naturelles. Traiter ce dernier de manière responsable dans le cadre de la pratique du sport sera un enjeu primordial pour l'avenir de la discipline.

Lire l'interview de Hans Wyss, directeur de l'OSAV

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